vendredi 3 octobre 2008

JE SUIS PRÉSENT POUR BROME-MISSISQUOI



Aujourd'hui, je veux vous parler de POUVOIR.

Périodiquement, de nouvelles ententes sur des programmes normés interviennent de gré à gré entre Québec et Ottawa. Une de ces ententes vient d’ailleurs d’être signée au début septembre dans le cadre du programme Chantiers Canada couvrant la période 2008-2012. À partir de cette entente, les projets d’infrastructure des municipalités seront priorisés par Québec et ensuite communiqués par Ottawa selon le protocole.

En fait, les programmes fédéraux normés sont généralement bien gérés par les fonctionnaires. Saviez-vous qu’au cours des deux dernières années, Brome-Missisquoi a reçu autant de subventions et d’aides pour les programmes fédéraux que lorsque le député du comté était au pouvoir: ceci comprend les montants pour les infrastructures, l’aide à la création d’emplois et le programme d’emploi été pour les jeunes.

Qu’un député ou un ministre « au pouvoir » vienne annoncer une subvention en infrastructure ne signifie en rien que le parti «au pouvoir» a eu une influence sur l’attribution des sommes ou sur le choix du projet. C’est un spectacle indécent de la part d’un parti fédéral « au pouvoir » de s’attribuer les retombées d’un projet où il n’a eu « aucun pouvoir de décision ». N’oubliez pas que c’est l’argent de NOS TAXES qui nous revient…

Là où le gouvernement en place a «un pouvoir» c’est dans l’attribution de certaines subventions aux groupes communautaires par exemple. Une subvention de 40 000 $ a été refusée récemment par les conservateurs à un organisme d’ici voué à la prévention de la criminalité; le projet avait reçu l’appui de la communauté, du maire et du service de police dans le but de sortir les jeunes de la rue mais les fonctionnaires l’avaient refusé sur la base des «préférences ministérielles». On comprend vite qu’il ne correspondait pas à l’idéologie du gouvernement qui privilégie la répression à la prévention en matière de criminalité juvénile. Car c’est par choix idéologique et non sur la demande et le consensus du milieu que s’appuie le gouvernement Harper. Ce n’est pas ce que j’attends de la démocratie. Cela me donne encore plus le goût du pays…

Un pouvoir d’écoute et de mobilisation

Comme je l’avais promis à la dernière campagne, j’ai initié des rencontres citoyennes dans plusieurs villes et villages, j’ai informé les gens présents des dossiers en cours et des grands enjeux législatifs à Ottawa; lors de ces petits déjeuners du samedi matin, je me tiens à l’écoute de vos besoins, de vos opinions pour bien vous défendre à Ottawa. Encore une fois, tout candidat d’un grand parti canadien qui est lié «au pouvoir», se verra plutôt contraint de défendre une position venant d’Ottawa. C’est ça «mon pouvoir d’agir » au lieu d’être «un député d’arrière banc au pouvoir» qui défend la politique de son chef dans le comté.

Je suis engagé dans la cause de l’environnement depuis plus de 30 ans. Aussi, la recherche de solutions concrètes comme celle du train entre Montréal et Sherbrooke pour réduire nos impacts du transport sur l’environnement et favoriser l’accessibilité de la région m’a amené à mobiliser un grand nombre d’intervenants pour la réalisation de ce projet qui fait maintenant consensus. Voilà «le pouvoir» que j’ai, celui de faire cheminer un projet structurant qui favorisera le développement de Brome-Missisquoi.

Je suis un député engagé. Dans tout ce que je fais, je veux être transparent, il n’y a pas de copinage, pas de favoritisme, pas de patronage dirigé vers «certains amis du pouvoir» ou certains lobbys, comme celui des pétrolières pour les conservateurs ou les banques pour les libéraux.

Et votre pouvoir, c’est celui de m’élire le 14 octobre prochain afin que je continue à vous servir.

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