mardi 9 décembre 2008

Ma confiance: la coalition

Je n’ai aucune confiance en Steven Harper et en son gouvernement réformiste dont l’idéologie néo-libérale veut réduire la taille de l’état et ainsi le pouvoir des citoyens. Nier que la crise américaine n’aura que peu d’impacts sur l’emploi et l’économie du Canada comme le fait Harper est tout à fait irresponsable. Il n’a aucune compassion pour ceux et celles qui se retrouvent happés par la tourmente. Harper ne vit pas au Canada, il vit en Alberta, le Far West, l’état pionnier prêt à tout pour imposer la loi du plus fort. L’état où il est normal qu’un propriétaire hausse le loyer d’un logement de 800$ à 1200$ sans que l’occupant n’ait aucun recourt. Il suit la loi de l’offre et la demande. Peut-être avez-vous comme moi, entendu durant la campagne électorale, Michael Fortier exposer que les élections sont un marché et qu’il s’agit simplement d’obtenir pour un parti sa part de marché…
Bien commun, répartition de la richesse, protection des personnes vulnérables, protection de l’environnement, droit de grève, équité salariale, rien de ces notions politiques n’est important pour les réformistes de Harper. Pire encore, il profite de la faiblesse du Parti libéral pour retirer le financement des partis politiques. Il met ainsi KO le parti libéral pour la durée de son règne, une véritable dictature déguisée. L’iniquité dans le salaire des femmes, le droit de grève chez les fonctionnaires jusqu’en 2011 sont touchées par Harper qui recule pour ne pas tomber. Pourtant, la guerre, l’armement ne sont pas coupés ni menacés par la crise. Comme leader d’un gouvernement minoritaire, Harper se comporte sans se soucier du bien-être de tous et de toutes, et il n’est pas digne d’être le premier ministre.
J’encourage fortement la coalition des partis progressistes, le parti Libéral, le NPD et le Bloc Québécois, qui peuvent s’entendre sur des programmes qui vont permettre au Québec et au Canada de passer à travers la crise mondiale sans dilapider nos institutions démocratiques et avec l’objectif commun d’aider la population menacée par le chômage et la perte de leur capital en relançant l’économie à la manière de Keynes.
On le sait tous, la souveraineté est en veilleuse, mais pas l’intérêt du Québec. En se ralliant à l’action pour aider la relance de l’économie, le Bloc Québécois et son chef Gilles Duceppe agissent de manière responsable. Bravo!
Estelle C

Aucun commentaire: