Bien commun, répartition de la richesse, protection des personnes vulnérables, protection de l’environnement, droit de grève, équité salariale, rien de ces notions politiques n’est important pour les réformistes de Harper. Pire encore, il profite de la faiblesse du Parti libéral pour retirer le financement des partis politiques. Il met ainsi KO le parti libéral pour la durée de son règne, une véritable dictature déguisée. L’iniquité dans le salaire des femmes, le droit de grève chez les fonctionnaires jusqu’en 2011 sont touchées par Harper qui recule pour ne pas tomber. Pourtant, la guerre, l’armement ne sont pas coupés ni menacés par la crise. Comme leader d’un gouvernement minoritaire, Harper se comporte sans se soucier du bien-être de tous et de toutes, et il n’est pas digne d’être le premier ministre.
J’encourage fortement la coalition des partis progressistes, le parti Libéral, le NPD et le Bloc Québécois, qui peuvent s’entendre sur des programmes qui vont permettre au Québec et au Canada de passer à travers la crise mondiale sans dilapider nos institutions démocratiques et avec l’objectif commun d’aider la population menacée par le chômage et la perte de leur capital en relançant l’économie à la manière de Keynes.
On le sait tous, la souveraineté est en veilleuse, mais pas l’intérêt du Québec. En se ralliant à l’action pour aider la relance de l’économie, le Bloc Québécois et son chef Gilles Duceppe agissent de manière responsable. Bravo!
Estelle C
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